Yahia Belaskri

Il y a quelques années, des femmes ont jeté l’ancre pour s’amarrer à la jetée malouine. Depuis le port et jusqu’aux remparts de la ville corsaire, elles font retentir les mots d’encre des poètes venus de tous horizons. Parce qu’ils sont habitués au vent qui charrie les histoires lointaines et proches, mêle les voix et les complaintes sorties des ventres des bardes. L’encre malouine s’est ancrée grâce aux mots faits d’encre et d’imaginaire. C’est un beau défi.